Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba: Commerce informel - Le diktat des marchands ambulants conti...
Zone Membre
Publicités

Annaba: Commerce informel - Le diktat des marchands ambulants continue

Publié le 04/09/2013
Les marchands ambulants de fruits et légumes, après avoir été, par le passé, délogés manu militari  par les forces de l’ordre, reviennent en force et installent leurs charrettes de fortune en plein centre- ville où une véritable anarchie règne à longueur de journée. Les principales rues et artères situées dans les quartiers de la Coquette ainsi que certains passages et impasses sont squattés tôt le matin jusqu’à une heure tardive de la nuit par des jeunes et moins jeunes pour écouler leurs marchandises. Les mosquées et même les cités-dortoirs n’ont pas échappé au diktat de ces vendeurs ambulants. Tout le monde s’accorde à dire que la ville des Jujubes est sale et répugnante. Assistant à des scènes désolantes et écœurantes donnant parfois la nausée, le citoyen lambda ne sait plus à quel saint se vouer. « Qui sont ceux qui sont censés faire la loi ? Les forces de l’ordre ou les marchands qui, non seulement vendent leurs marchandises de mauvaise qualité aux consommateurs mais gênent aussi la circulation automobile et même piétonne en occupant une partie de la chaussée et le trottoir ?»  s’interroge un vieux retraité. Devant cet état de fait, les propriétaires de commerce en ont ras-le-bol et les riverains compteraient saisir les services compétents pour qu’ils prennent les mesures qui s’imposent si rien n’était fait d’ici là. Les détritus provenant des fruits et légumes jonchent le sol et dégagent une odeur nauséabonde nuisible à la santé des habitants, notamment celle de leurs enfant et des personnes âgées. Donc, c’est une situation urgente qu’il faut prendre au sérieux avant qu’il ne soit trop tard. Si cette situation continue à perdurer, c’est que la faute incombe principalement à nos responsables. Le chômage aidant, les jeunes dont la plupart ne sont pas responsables de leur sort et qui sont versés, malgré eux, dans la vente des fruits et légumes ainsi que les produits maraîchers pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles voudraient que les autorités locales solutionnent leurs problèmes. Questionné par nos soins, un marchand ambulant âgé d’une vingtaine d’années et ayant un certain niveau scolaire fustige certains responsables qui font la sourde oreille et préfèrent épauler les enfants des gens connus de par leurs postes de responsabilité ou de par leur argent. «  A quand la fin du népotisme et du passe-droit ? », s’interroge-t-il avec regret. Par ailleurs, un citoyen que nous avons rencontré et qui habite le même quartier, estime que les responsables locaux et, à leur tête, le chef de l’exécutif devront, à l’instar de la ville d’Oran, promulguer un arrêté préfectoral interdisant toute vente sur la voie publique, notamment celle effectuée par les charrettes stationnées ou circulant dans les quartiers afin d’éradiquer une fois pour toute ces pratiques illicites et préserver la Coquette des spectacles désolants et écœurants qui donnent le tournis à ceux qui visitent Bône pour la première fois. Et de poursuivre : « En attendant la réalisation de nouveaux marchés, pourquoi ne pas suivre l’exemple des pays voisins où des places payantes sont réservées par la municipalité aux marchands pour qu’ils puissent écouler leurs produits dans la légalité tout en s’occupant du nettoyage et de l’hygiène des lieux où ils vendent».   

L'EST - 04/09/2013 -
Nejmedine Zéroug
« Actualité précédente
Annaba: Elections des mutuelles d’Algérie Poste - Désordre, fraude et recours
Actualité suivante »
Annaba: Selon le syndicat d’entrprise - 91% des travailleurs pour la grève

Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires