Annoncé à plusieurs reprises depuis plus de quatre années par l’administration, le nouveau plan de circulation de la ville n’a toujours pas été concrétisé. Les points noirs, localisés au centre ville et dans la périphérie, deviennent de véritables goulots d’étranglement de la circulation automobile, et il est de plus en plus difficile de se rendre d’un point à l’autre de la ville, à n’importe quelle heure de la journée. Qu’en est -il pour les cas d’urgence, pour les ambulances et la protection civile, qui auront beau jouer du klaxon au milieu des embouteillages, il leur est impossible de se dégager, avec les conséquences que l’on imagine. Jusqu’à présent, les grands changements annoncés comme la décentralisation des stations de bus d’El Hattab et Kouche, ou la création d’une trémie à 4 voies au Pont Blanc, pour fluidifier la circulation intra-muros, restent toujours tributaires des lourdeurs administratives qui font que même l’itinéraire du futur tramway n’a pas encore été définitivement arrêté. En attendant, Annaba étouffe avec ses rues étroites ou circulent, tous tonnages confondus, près de 150 000 véhicules enregistrés au service des Transports. La réalisation de parkings à étages, la reprogrammation de la signalisation, la création de tunnels pour fluidifier la circulation, l’élimination des véhicules vétustes du transport public, la réfection des routes, sont autant de dossiers urgents relevant du secteur du Transport mais aussi d’autres directions, qui tardent à voir le jour. Pourtant, la vie devient de plus en plus difficile pour les riverains, automobilistes ou piétons, et cette situation se traduit par des comportements irresponsables de certains chauffards, gagnés par l’énervement à la suite de longs moment d’attente dans les longues files de véhicules qui bloquent le centre ville et les boulevards environnants quand il faut compter, aux heures de pointe, entre une demi heure et 45 minutes pour traverser le centre ville.
L'EST - 05/09/2013 - F.H
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