Les 9 familles sinistrées du 6, rue Okba Ibn Nafaa, Champ de Mars, ont été contraintes de rejoindre leurs nouvelles habitations sociales de type « F2 » à El-Bouni dans la soirée de jeudi dernier. Ces familles dont les logements se sont effondrés il y a un mois, étaient installées provisoirement au niveau du centre d’accueil « Sidi Belaïd » à la vieille ville dans l’expectative d’une opération de recasement adéquate dans des logements sociaux de type « F3 » à Boukhadra 3, comme promis, indiquent les sinistrés. Avant d’ajouter que les responsables locaux leur ont demandé au cours de la semaine passée de regagner des habitations « F2 » à la cité de Bouguentas. Chose qu’avaient refusé catégoriquement ces neuf familles, préférant rester au centre d’accueil. Face à cette intransigeance, les responsables locaux ont procédé à un relogement musclé, en évacuant les sinistrés du dit centre et en les acheminant jusqu’aux habitations sociales « F2 » à El-Bouni. Et de surcroît, aux 4èmes étages, selon les plaignants, n’ayant pas encore reçu les clefs de ces nouvelles habitations. Les familles ont ainsi investi les logements, mais de façon légale, puisque ce sont les responsables locaux qui leur ont demandé d’agir de la sorte. Les mêmes plaignants ont manifesté leur indignation vis-à-vis de cette opération de relogement « douteuse » et leur mécontentement de cette nouvelle situation déplorable dans laquelle ils pataugent actuellement à leur corps défendant. « Il n’y a ni l’eau potable, ni gaz de ville ni même de l’électricité au niveau de ces logements situés au 4ème étage. Notre quotidien est devenu de plus en plus pénible. Nous réclamons d’être logés dans des logements sociaux décents comme cela nous a été promis », se sont-ils insurgés.
L'EST - 08/09/2013 - T.O
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