Annaba: Protection contre les inondations - Plus de 80 points noirs recensés

Les risques d’inondations de la ville de Annaba et de certaines de ses villes satellites telles El-Hadjar, Sidi Amar, El Bouni et Aïn Berda, existent encore en dépit d’importants investissements financiers déployés dans le cadre de leur protection les catastrophes naturelles. D’aucuns ont le droit de s’interroger aujourd’hui sur la destination de l’argent affecté à la lutte contre les inondations, car il faut reconnaître que la ville de  Annaba et sa périphérie sont vulnérables aux fortes chutes de pluies à cause d’un certain nombre de facteurs tels le relief, la position géographique et l’urbanisation effrénée. L’absence d’entretien des Oueds et des réseaux d’évacuation des eaux de pluies constitue également une autre raison qui favorise les inondations vécues souvent d’une manière dramatique avec les séquelles psychologiques qu’elles engendrent dans l’esprit des sinistrés. Ces derniers sont recasés parfois dans des établissements éducatifs ou autres centres de transit avec toutes les conséquences sur la stabilité et la cohésion de la famille .Pour revenir à la prise en charge des risques d’inondation, la commission de wilaya chargée de la protection de la ville de Annaba contre les inondations, avait recensé quelque 83 points noirs vulnérables aux fortes chutes de pluies. Ces points noirs n’ont pas été pour la plupart, traités par les programmes de lutte contre les inondations pour lesquels l’Etat a dégagé d’importantes sommes d’argent. Le barrage érecteur  prévu pour protéger la zone basse de Annaba, n’a pas été encore lancé. En attendant la période des grandes pluies, il est temps de vérifier l’état des stations de pompage et d’évacuation des eaux pluviales et de nettoyer les avaloirs pour s’assurer au moins de leur fonctionnement.

L'EST - 10/09/2013 - Hocine Akli