Que reste-t-il des installations stratégiques du complexe sidérurgique d’El-Hadjar , géré en partenariat depuis 2001 d’abord avec Ispat, puis Mittalsteel et enfin ArcelorMittal ? La direction générale d’ArcelorMittal Annaba (AMA) et le partenaire social s’accordent au moins à reconnaître que les capacités de production de ce fleuron de l’industrie lourde en Algérie, sont devenues presque obsolètes à cause du vieillissement des installations névralgiques tels les deux hauts fourneaux et les deux aciéries à oxygène. L’usine sidérurgique d’El-Hadjar qui s’étale sur une superficie de 800 hectares, a vu en 1969 l’inauguration du premier haut fourneau par le défunt président Houari Boumediène en présence de son homologue tunisien Habib Bourguiba, pour asseoir sa configuration définitive au début des années quatre vingt avec une capacité de production théorique de plus de deux millions de tonnes d’acier liquide par an. Drainant une main d’œuvre issue des zones rurales sur un rayon de 50 kilomètres et employant quelque 20 000 travailleurs , le complexe sidérurgique d’El-Hadjar a commencé à améliorer progressivement sa cadence de production pour atteindre un pic de 1,5 million de tonnes avant de connaitre une période des vaches maigres qui a conduit presque à la faillite et au départ volontaire d’un grand nombre de travailleurs, puis au partenariat avec l’étranger. Le complexe sidérurgique d’El-Hadjar qui a engendré des effets d’entrainement palpables sur l’ensemble des secteurs d’activités faisant de Annaba un pôle industriel et la capitale de l’acier en Algérie, n’est plus aujourd’hui cette Usine qu’on qualifie ‘’ d’intégrée ‘’ car la cokerie ne fait plus partie du plan de production du partenaire étranger du fait que cette unité de production de cock a été tout simplement arrêtée à cause des risques d’incidents technologiques qu’elle présente. En outre, les deux aciéries à oxygène et les deux hauts fourneaux , qui représentent le noyau central de l’usine sidérurgique d’El-Hadjar ,sont entrés en période de convalescence de longue durée. Que dire alors de la ligne d’étamage pour la production de fer blanc, matériau très utilisé dans l’industrie alimentaire ? Deuxième installation après celle de l’Afrique du Sud dans le continent africain, cette ligne est tout simplement à l’arrêt depuis de longues années .Il s’agit ici d’un véritable crime économique car cette installation industrielle a nécessité un investissement lourd. C’est dire que le partenaire de Sider en l’occurrence ArcelorMittal se trouve devant un véritable défi celui de remettre en marche les installations stratégiques de l’usine et d’améliorer la production dans la perspective de faire face à la concurrence qui s’annonce avec le projet du complexe sidérurgique de Bellara (Jijel).
L'EST - 16/09/2013 - Hocine Akli
Les Commentaires
pour le moment et en complet d'information le haut fourneaux n°2 et a l’arrêt et toute la zone chaude l'ai aussi et bientôt il y aura beaucoup de restriction et j’espère que le 51/49 que l’état a décider vis a vis ce partenaire lui permettra de récupérer ce bien que feu boumedienne la bâtie et en dira que feu boutef la consolider
merci boutef
Je n'utilise pas de pseudo sur le net et mon prénom et mandar dans l’état civile en français et en arabe mounder