Annaba: Oued Forcha - Une laie sème la panique

Après avoir évoqué dans nos précédentes éditions l’errance, de jour comme de nuit, des chiens et chats ainsi que celle des vaches dans le quartier résidentiel d’Oued Forcha, où ils viennent graviter autour des bacs à ordures en quête de nourriture. Cette-fois, c’est au tour d’une laie en furie, suivie de ses petits, qui a semé la panique au sein de cette paisible cité, a-t- on constaté de visu. En effet, ce mammifère et ses marcassins sont descendus tard dans la soirée d’hier du mont de l’Edough se trouvant à un jet de pierre dudit quartier. Plus de peur que de mal pour ceux qui ont assisté à leur descente de cette célèbre chaîne de montagne. Cependant, la laie qui courait et qui allait dans tous les sens, a commencé par emporter tout ce qui se trouvait sur son passage et renverser tous les bacs à ordures avant de saccager quelques voitures stationnées sur le bas côté de la chaussée. Par bonheur, les dégâts matériels occasionnés à ces véhicules n’étaient pas aussi importants qu’on le pensait : pare-chocs et feux cassés. Cette femelle du sanglier fort furieuse qui grommelait au moment de son errance et qui se serait plaint de ses douleurs, a fait réveiller quelques riverains de leur sommeil, qui ont, à leur tour, essayé tant bien que mal de faire fuir cette bête et ses marcassins. De l’avis de tous, la laie ferait beaucoup de dégâts si les gens vaquaient encore à leurs occupations.  Heureusement que le pire a été évité et qu’à cette heure indue, il n’y avait personne qui circulait sauf quelques rares retardataires en voitures qui passaient à toute allure. Selon certaines sources, des battues étaient, par le passé, organisées par les services compétents afin de débusquer les sangliers et les canidés sauvages, en l’occurrence les chacals et les renards, bêtes noires des ovins et bovins. Enfin, à quand la réhabilitation des fourrières pour saisir, voire recueillir les animaux abandonnés sur la voie publique, notamment les chiens et chats errants qui constituent un danger permanent pour la population ? Quant aux vaches, elles abîment les espaces verts, éventrent les sacs-poubelles dont les ordures finissent par joncher le sol alors que leurs bouses, elles salissent la chaussée et les trottoirs. 

 L'EST - 22/09/2013 - Nejmedine Zéroug