Annaba: Maladies respiratoires - Près de 500 cas traités quotidiennement à El Bouni

Contacté par notre quotidien au sujet d’une épidémie d’oreillons qui sévirait dans la région d’Annaba, d’où la nécessité pour les écoles de procéder à des évictions scolaires, par peur de contagion, le Directeur de l’Hôpital a tenu à nous rassurer puisque seulement quelques cas ont été traités au niveau de la structure hospitalière. Etant une maladie cyclique et faisant partie des maladies infantiles, son apparition laisse douter que des vaccinations n’ont pas été effectués sur les enfants atteints . Cependant le Directeur tient à préciser que ce sont surtout les cas de bronchiolite et d’asthme qui se présentent pour des traitements. On est arrivé à traiter plus de 500 patients par jour. De plus en plus de nourrissons sont atteints et se trouvent en détresse respiratoire grave, due à ces infections pulmonaires virales. Cependant elle peut être aussi bactérienne. Elle dure en général de 7 à 10 jours. Les symptômes s’apparentent à un rhume avec fébricule (on observe une montée de fièvre), un écoulement nasal et une toux sèche inconstante. La respiration devient rapide et superficielle surtout au moment de la prise des repas. Ces cas en général nécessitent une hospitalisation et des soins intensifs afin de mettre hors de danger l’enfant malade. Les causes proviennent surtout du changement climatique avec l’arrivée de la froidure mais surtout de la pollution atmosphérique. Les gaz qui s’échappent des usines environnantes, ceux des pots d’échappement des véhicules et la poussière qui se trouve dans l’air ambiant sont des facteurs essentiels pour causer ce genre de désagrément pour les parents qui paniquent lorsqu’ils voient leur enfant s’étrangler et respirer avec une grande difficulté. Les services de pédiatrie d’El Bouni prennent en charge ce genre de patients et nous l’avons constaté de visu. Quant aux oreillons qui nous avais amené à nous renseigner sur leur présence, il n’y a donc pas lieu de s’alarmer et il suffira de faire traiter l’enfant atteint, les médicaments existent et c’est une maladie gênante certes, mais sans gravité. Celui qui fréquente un établissement scolaire devra rester à la maison jusqu’à la guérison complète. Les directeurs et directrices d’école vous orienteront sur la conduite à adopter et sur la durée de l’éviction scolaire.

L'EST - 24/09/2013 - Ounissi Manel