Annaba: Ecoles primaires - Les inquiétudes des parents d’élèves

Partant du principe d’actions concertées dans la légalité et de l’objet des associations de quartier agréées par la commune, les représentants de plusieurs de ces comités réunis dans l’Union des Associations de quartiers de la wilaya, se sont rencontrés pour transmettre au maire, après en avoir débattu, le 22 septembre dernier, l’une de leurs principales préoccupations, l’inquiétude de chaque parent d’élève, sur l’état de délabrement de dizaines d’écoles primaires sur les 74 que compte la commune. De l’étanchéité, au vitrage, du chauffage à l’éclairage, à l’état des classes, des clôtures, des cours et préaux et enfin des cantines, les représentants des quartiers et de parents d’élèves, bien évidemment, font part au maire de leurs inquiétudes légitimes, de travaux toujours attendus et de la responsabilité surtout de la commune dans cette situation. Il est inutile de revenir sur l’état déplorable de certaines écoles mais il faut rappeler que dès sa prise de fonction le maire avait entrepris de visiter les écoles primaires, s’était réunis avec les directeurs d’écoles, ce qu’aucun maire n’avait fait et enfin avait pris l’engagement au nom du Conseil communal, notez le, de réhabiliter ces écoles. Cet engagement avait commencé à être respecté, en débutant par l’école Ben Badis, surtout après les dégâts qu’elle avait subie du fait d’infiltrations et d’une étanchéité délabrée. Vous devez savoir que l’état des écoles primaires de la commune fait l’objet de rapports réguliers des inspections de la direction de l’Education depuis des années et rapportant les mêmes faits débattus par les comités de quartier, sans qu’il y va de la responsabilité des maires qui se sont succédés ces dix dernières années et qui ont tous pris, à un moment ou un autre la décision de réhabiliter ces établissements et d’y consacrer un budget, mais le problèmes est autre, c’est celui du suivi de ces décisions et de leur réalisation, deux faits qui échappent complètement à quelque maire que ce soit. En effet, si l’on parle de suivi, le maire conformément au Code communal délègue certaines de ses prérogatives à d’autres élus du Conseil ; ce sont eux qui sont censés suivre de près, des orientations décidées par délibération et approuvées par la majorité du Conseil communal. Et c’est avec ce suivi que ce fait la réalisation confiés aux services techniques de la commune. Arrivés là, on comprend que le maire peut représenter l’ensemble du conseil communal mais ne peut être tenus pour responsable des défaillances des uns et des autres ; certes il en assume la responsabilité mais se doit de prendre telle décision, conformément au code communal et à la législation en vigueur, à l’encontre des défaillants. Le 29 novembre prochain, ce conseil communal aura 1 an d’existence et il est temps de songer à prendre des décisions fermes à l’encontre de ceux dont les défaillances sont comptabilisées chaque jour par les citoyens. Car, il est anormal que le maire seul, quel qu’il soit et quelle que soit son obédience, réponde de cette responsabilité envers les citoyens, surtout quand ceux qui travaillent contre l’intérêt général dans cette commune, sont tellement connus de tout un chacun qu’ils en sont à être montrés du doigt. A ce moment et seulement à ce moment, les choses pourraient peut être, aller mieux, notamment pour les écoles primaires dont les directeurs sont parfois réduits à demander la contribution des parents d’élèves pour réparer quelque chose, au lieu et place de la commune.

L'EST - 02/10/2013 - Ammar Nadir