La scène de violences s’était déroulée ce mardi 1eroctobre en pleine cour de l’Ecole El Bouni N°5. Un parent d’élève s’était en effet pris contre le gardien de l’établissement qui ne faisait qu’appliquer les consignes de ses supérieurs. Consignes que personne n’ignore car tout le monde sait pertinemment que le fait de pénétrer dans une salle de cours est strictement interdit lorsque les élèves sont en plein travail. Tout d’abord cela détourne leur attention et d’autre part cela perturbe la suite de la leçon. Des heures de réception sont réservées aux parents pour recueillir leurs doléances et leur permettre d’avoir un aperçu très exact sur l’assiduité, le comportement de leur enfant et plus particulièrement sur sa faiblesse dans telle ou telle discipline. Il existe par contre des personnes récalcitrantes qui n’hésitent pas à se présenter à des heures incompatibles avec leurs désirs de voir l’enseignant ou de contrôler si leur progéniture se trouve bien en classe. Notre agresseur qui n’avait aucune idée sur l’emploi du temps de sa fillette, d’après les témoignages que nous avons recueillis, voulait à tout prix entrer dans la salle de cours où elle se trouvait. Chose inacceptable et c’est devant le refus catégorique du pauvre gardien qu’il lui a asséné des coups et le roulant sur le sol de la cour. La Directrice en intervenant allait connaître le même sort et a quand même ramassé un chapelet d’insultes et de grossièretés proférées dans un lieu sacré d’éducation. Les policiers appelés à la rescousse se sont saisis du père irascible et l’ont emmené au poste où il aura à s’expliquer sur son comportement et surtout son agressivité. Des plaintes ont été déposées en attendant l’établissement du certificat médical par le médecin légiste qui déterminera le nombre de jours d’incapacité, ce qui, on en est sûr, va encore enfoncer le clou.
L'EST - 05/10/2013 - Ounissi Manel
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