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Annaba: Le marché informel refait surface - Progressivement et malgré les saisies, il se réinstalle

Publié le 09/10/2013
Malgré les saisies énormes qui ont été opérées lors des différentes descentes de police, les vendeurs occasionnels sont devenus par la force des choses permanents. Eradiquer le marché informel semble impossible car les jeunes désœuvrés réapparaîtront après chaque opération et ils ne semblent pas perdants. Les charrettes de fruits et légumes rencontrées tous les jours plus bas et face au CAM, les marchands de produits divers et vestimentaires sont toujours installés sur la route de Sidi Brahim et près de l’arrêt des taxis de la Plaine Ouest. D’autres ont poussé plus haut pour squatter les bords de la rue Larbi Tebessi (ex-Bouscarein) pour « travailler » en toute tranquillité. Avertis par le biais des portables, ils s’éclipsent dans les couloirs dès qu’un fourgon ou un mouvement inhabituel des policiers sont remarqués. Les communiqués de la Sûreté de wilaya faisant état de saisies de marchandises et de tables métalliques sur lesquelles elles étaient exposées à la vente, sont rassurants pour le public en prendre connaissance par le biais de la presse. Mais dès qu’on met le nez dehors, on remarque le retour en force de ces revendeurs illicites. Rien ne semble les persuader qu’ils sont dans l’illégalité totale et les dissuader de continuer à faire ce commerce. Le travail manuel souffre dans certains secteurs tels que celui de la maçonnerie ou des ferrailleurs. D’autre part le travail de la terre est carrément abandonné pour s’adonner à des activités moins contraignantes. Trouver actuellement un maçon, un peintre ou un plombier relève parfois de l’impossible. Il est plus aisé de contacter un médecin, même un spécialiste que ces hommes de métiers. Quant à l’agriculture, les aides de l’Etat ne semblent pas intéresser les jeunes qui préfèrent se tourner vers les dispositifs tels que l’ANSEJ ou l’ANDI ou, d’après eux, il est plus facile de s’enrichir, sans s’exposer aux rayons du soleil ou au froid hivernal. Reste toutefois une chose qui est certaine, le marché informel ne veut pas disparaître.

L'EST - 09/10/2013 -
Ounissi Manel
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Non, non, rien n'a changé
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