Les "fraudeurs" sont en train de s'organiser de plus en plus et, désormais, ils accaparent une bonne partie des clients "traditionnels" des taximen. Ils ont leurs habitués et même leurs stations et ils travaillent dans un ordre que les chauffeurs légaux pourraient leur envier. Pour un fonctionnaire de la direction des transports, ils dépasseraient largement les 5000 véhicules "informels" à assurer le transport des clients aussi bien dans le périmètre urbain que pour les courses extra muros. Si, par le passé, les gens éprouvaient de la réticence à monter dans leurs véhicules, surtout les femmes, ils deviennent les bienvenus quand les taximen refusent une course qui ne leur plait pas, comme cela arrive très souvent. Les "fraudeurs" stationnent durant toute la nuit au niveau des hôpitaux ou des centres de soins, alors que les "légaux" sont pratiquement invisibles dès 22 heures. Ils ne prennent que le tarif règlementaire et n'essaient pas de trouver n'importe quelle excuse pour augmenter les prix. Ils ont compris que, pour attirer les clients, seule une conduite honnête et sérieuse est payante, même si cette façon de travailler va à l'encontre de la législation.
L'EST - 31/10/2013 - Farida H.
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