Annaba: Cité Auzas - Les gandouras traditionnelles l’envoient en prison

Un atelier de couture à la Cité Auzas avait été repéré par le cambrioleur âgé de 22 ans. Il était très intéressé par les belles gandouras qui y étaient exposées. Il faut dire aussi que leur valeur avait de quoi l’attirer. La propriétaire des lieux avait mis tout son amour pour les confectionner. Passant des journées et des nuits à les rendre les plus attirantes possibles pour pouvoir les vendre à un prix qui compenserait ses efforts. Agée de 29 ans, elle sacrifiait ainsi son temps afin d’avoir une place au soleil et pourquoi ne pas se faire un nom honorable dans la profession. C’est pourquoi, elle était tombée en syncope le 7 novembre lorsqu’en arrivant à son échoppe, elle avait constaté que tout son matériel avait disparu, entre autres une machine à coudre industrielle et des gandouras d’une valeur globale de 30 millions de centimes. La seule alternative qui lui restait était de déposer une plainte au niveau du Commissariat de proximité compétent, en l’occurrence celui du 4ème arrondissement. Les policiers s’étaient rendus au local et procédé à un constat avec le relevé des empreintes digitales et autres indices laissés par le cambrioleur. Au bout de trois jours, ils étaient arrivés à l’identifier et à situer son domicilie. Appréhendé, un mandat de perquisition entre les mains, ils retrouvent une partie du produit du vo l quant à l’autre partie il l’avait dissimulée à El Hadjar. Ainsi tout était rentré dans l’ordre. Le voleur sous les verrous, la couturière qui avait récupéré son bien était très satisfaite de la célérité mise par la police pour traiter son affaire et qui ne savait plus comment leur témoigner ses remerciements. Présenté par devant le magistrat instructeur, le malfaiteur a été placé sous mandat de dépôt le 10 novembre et donc placé en détention préventive.