Annaba: POLICE DE PROXIMITÉ - Des infrastructures à l’abandon

Il y a de cela quelques années et pour parfaire la politique engagée par l’Etat d’une police de proximité, plusieurs postes de permanence avaient été construits, là où il fallait renforcer la sécurité par une présence policière préventive, cité du 5 Juillet, 180 logements Belaid Belgacem, cité Rym, 8 Mai 1945, Oued Forcha, Kouba, Haï El Abtal et Caroubiers. Pour une raison ou une autre, ces permanences n’ont pas été maintenues et les infrastructures, un moment cadenassées avaient fini par être vandalisées avant de servir de lieux de débauche et de buvettes. Aujourd’hui, l’Union de wilaya des associations de quartiers, lance un appel pour la récupération de ces lieux, des infrastructures que la commune pourrait utiliser au bénéfice des citoyens de ces quartiers et pour renforcer l’activité des services publics. Et la commune a l’usage pour ces infrastructures ne serait-ce que pour y entreposer son matériel de nettoiement ou autre. Quoi qu’il en soit, on leur trouvera un usage, au lieu de les laisser à l’abandon sans profit pour personne et sources de nuisances alors que leur récupération, leur remise en l’état et leur utilisation, participeraient à l’amélioration du cadre de vie auquel appelle le gouvernement.  Et Dieu sait si la commune a besoin d’infrastructures pour améliorer ses prestations publiques comme le rappelle l’Union des associations de quartiers et dans ce cadre, il est utile de noter l’implication des représentants des quartiers, du moins ceux qui ont conscience du rôle qu’ils assument, dans la résolution des problèmes des quartiers. Et ces infrastructures sont devenues un problème du moment qu’elles restent là, ouvrant la voie à tous les dépassements, entre autres celui d’être récupérées à des fins particulières ou d’être squattées par des délinquants en tous genres. Et dire que tout le monde aura applaudi à leur naissance…

lestrepublicain -  05 janvier 2014 - Ammar Nadir