Au moins 50 employés de la direction de l’approvisionnement relevant du complexe sidérurgique ArcelorMittal, ont déclenché au courant de la journée d’hier, une grève à la suite des correspondances adressées au service de sécurité par le secrétaire général de l’entreprise, Kechichi, à travers lesquelles il accuse les responsables de la dite direction de malversation et la signature de plusieurs transactions suspectes avant l’installation du nouveau conseil d’administration. Une nouvelle sortie médiatique qui n’a pas laissé les employés de la direction indifférents qui ont aussitôt riposté par un mouvement de grève. Lors de ce mouvement, les grévistes réclament des preuves, quant aux écrits de Kechechi, jugés « diffamatoires et d’une gravité extrême », ont tenu à expliquer les grévistes. Le secrétaire général, habitué à des sorties médiatiques d’une extrême sensibilité pour la stabilité de l’usine serait allé cette fois-ci trop loin sur ses accusations. L’ampleur de la gravité de ses déclarations s’explique par le « pardon » adressé hier aux employés de l’approvisionnement, « sollicités » par l’auteur de cette accusation à rejoindre leurs postes de travail. Chose qui n’est pas facile, car Kechichi devra avant tout faire un démenti officiel pour justifier ses accusations dénuées de tout fondement, ont indiqué les employés. Mais les choses ne vont pas s’arrêter là, ont-ils précisé, dès lors qu’une pétition de retrait de confiance vient d’être signée par les travailleurs de la direction de l’approvisionnement ainsi que des ateliers avoisinants. Elle risque de s’étendre vers les autres unités de production dans les prochaines heures. On apprend aussi que le président du comité de participation, ex-élu à l’APC de Sidi Amar, aurait déposé sa démission hier.
lestrepublicain.com - 23 janvier 2014 - Boufessioua Sofiane
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