L’effondrement du plafond d’une maison de l’ère coloniale et appartenant aux héritiers de deux familles bônoises, avait fait cinq victimes venues présenter leurs condoléances aux proches d’un défunt. La maison qui date de près de 150 ans avait été jugée être dans un délabrement total, vu d’abord sa vétusté mais aussi de par les fissures profondes sur tous les murs et les plafonds. Ce troisième effondrement a été ressenti lourdement par les résidents de ce vieil immeuble, qui vivent dans un danger continuel et latent en s’attendant à tout moment à être enseveli sous les décombres. Les escaliers sont branlants, le sol gondolé et les garde-fous descellés laissent croire qu’un accident est très ^possible. La sonnette d’alarme avait déjà été lancée par l’OCRAVA qui avait jugé ces lieux inhabitables. Seulement, les résidents occupent ses logements depuis très longtemps, puisque des reçus de loyer – du temps où ils s’en acquittaient- datant d’une cinquantaine d’année sont en leurs possessions et font foi qu’ils sont vraiment dans le besoin d’être recasés. Dimanche matin, les familles avaient observé un sit-in devant le siège de la wilaya pour attirer l’attention des autorités sur leur situation qui a dépassé le précaire. Ils ont déclaré ne pas être du genre de personnes qui barrent les chaussées ou se servent de menaces d’immolation ou automutilation pour avoir le droit à être relogés. Le danger qu’affrontent quotidiennement ces familles devrait, d’après leurs dires, être évité en trouvant une solution qui satisferait tout le monde.
lestrepublicain - 28 janvier 2014 - Ahmed Chabi
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