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Annaba. 6 ans de réclusion pour un faussaire

Publié le 15/04/2007

Apparemment, le nommé M.Djamel, 42 ans, de la localité de Daghoussa, n’a pas pu digérer la sentence de la cour criminelle le condamnant en 2004 à 10 ans de prison avec ses 6 autres complices dans une affaire de trafic de devises. C’est donc un procès en cassation qui s’est tenu hier au niveau de la cour criminelle, qui devait le condamner à 6 ans ferme, la juge n’ayant pas été convaincue de ses déclarations d’innocence dans cette affaire qui remonte au mois de février 2003. Le procureur avait réitéré la réquisition initiale de 10 ans ferme. En effet, Djamel est accusé d’avoir accepté, en février 2003, de revendre la somme de 10 millions de centimes en faux billets de 1000 dinars à un « client » demeurant à Souk Ahras, contre la somme de 4 millions de centimes en devises « saines ». Cette somme lui aurait été remise par A. Lakhdar, 40 ans et B.Abdelhak, 41 ans purgeant actuellement 10 ans de réclusion criminelle dans cette affaire. « Au moment des faits, j’étais en train de célébrer mon mariage, j’ignore tout de cette affaire, j’ai un certificat de mariage», devait-il affirmer. Mais cette transaction n’a pas eu lieu, le « client » n’étant pas venu au rendez-vous. Djamel devait garder chez lui la fausse monnaie pendant trois jours avant de la restituer à ses complices. Des deux membres de cette bande de trafiquants dont tous les acteurs sont aujourd’hui sous les verrous, appelés à la barre des témoins pour confrontation, Abdelhak a reconnu les faits reprochés à Djamel, tandis que Lakhdar devait tout nier en bloc, déclarant à la juge que, lors de son audition en 2004, il avait « donné » Djamel sous les coups des gendarmes qui l’ont obligé à faire cette déclaration. La juge devait répondre que le médecin de la prison n’avait trouvé sur les mis en cause aucune trace de violence physique, selon les certificats médicaux présents dans le dossier. L’avocat de la défense, dans une longue plaidoirie, mettra en avant le fait que l’accusation portée à l’encontre de son client ne repose que sur la déclaration de ses complices, et ne peut donc être établie, en application des dispositions stipulées sur cette question par la cour suprême. « Quel est le poids de l’accusation d’un coupable sur un autre coupable ? »  devait-il demander. Mais l’enquête sociale faite sur lui, le décrivant comme un homme  de mauvaise réputation, et une première condamnation pour vol devaient jouer en sa défaveur. « J’étais jeune à l’époque, devait-t-il dire pour s’excuser ». « Quel âge aviez vous ? » a demandé la juge.« 23 ans ». Une réponse qui a fait sourire les magistrats et les jurés.
L'est républicain > 15/04/07 > Farida H.

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