Annaba: BOULEVARD MED SEDDIK BENYAHIA - Matériel désuet pour une opération d’embellissement

Tout comme l’Oued Forcha qui subit des travaux d’écurage en vue de parer à d’éventuelles crues et lutter contre les problèmes d’inondations, auxquels font face les riverains durant la période hivernale, le boulevard Mohamed Seddik Benyahia ou la pénétrante Ouest par laquelle traverse ce cours d’eau, connaît, elle aussi, une opération d’embellissement et de « toilettage », notamment au niveau de ses espaces verts où les broussailles et les herbes sauvages ont poussé à la faveur du manque d’entretien et du  laisser-aller de certains responsables municipaux qui ne se soucient guère de l’environnement dans lequel vivent les citoyens. En effet, des ouvriers communaux sont attelés depuis quelques jours à procéder au désherbage au niveau des espaces verts qui garnissent cette belle pénétrante où sont situés quelques sièges des entreprises publiques. Mais si les moyens humains ne manquent pas, les moyens matériels, quant à eux, ils font défaut. Des jeunes et moins jeunes qui exécutent cette tâche avec abnégation et dévouement, ne peuvent l’accomplir dans de mauvaises conditions de travail. « Les outils qu’ils utilisent à ce genre de travaux sont rudimentaires et inefficaces. Les pauvres se fatiguent à la longue et peuvent avoir facilement des douleurs dorsales », a commenté un kinésithérapeute au moment où il est passé devant ces agents d’entretien. Et de s’interroger : « Comment se fait-il que le service d’entretien de la commune continue à utiliser en 2014 des outils désuets tels que la bêche et la faucille ? ». Pourtant, l’argent ne manque pas. Il coule à flots et les caisses sont bien renflouées. « Alors pourquoi n’a-t-on pas doté ces ouvriers de tenues vestimentaires et de chaussures de sécurité ainsi que du matériel moderne et sophistiqué tels que les tondeuses à gazon, tronçonneuses, cisailles, etc. ? », s’est-on interrogé encore.  En somme, tout le monde s’accorde à dire que ces ouvriers qui méritent tous les égards devront bénéficier de tous les équipements nécessaires à ces travaux combien pénibles et des effets vestimentaires pour qu’ils se protègent de la pluie et du soleil.   

lestrepublicain.com - 06 février 2014 - Nejmedine Zéroug