Annaba: DÉCHARGES SAUVAGES SUR LA RN 44 - La sonnette d’alarme est tirée

Le tronçon à grande circulation routière, de la route nationale 44, du côté de Kherraza, relevant de la commune d’Oued El-Aneb (Berrahal),  est devenu carrément une décharge sauvage. Pratiquement chaque jour, des tonnes de détritus sont jetées, notamment, aux abords de la route, à proximité d’une nouvelle cité d’habitation en cours de construction,  au vu et au su de tout le monde. Cette situation est jugée par la population locale et les nombreux usagers, de catastrophique. En effet, une bonne partie des amas jonchant cette route, a été « larguée » directement à partir des bennes des camions et tracteurs.  La veille de la visite du Premier ministre à Skikda, vers la fin du mois de janvier dernier, les responsables ont été obligés d’assainir les lieux, en raison du passage de Sellal. Même les ralentisseurs ont été supprimés au grand bonheur des chauffeurs, mais, les pollueurs reviennent à la charge et empoisonnent de nouveau le paysage.  Pourtant, de telles pratiques criminelles sont réprimées au niveau de nombreuses régions. Malheureusement, ce n’est pas le cas de Annaba où les gros bonnets ayant pignon sur rue, semblent intouchables. Les habitants affirment avoir saisi, à ce sujet, la gendarmerie nationale sur le 1055. “ C’est inadmissible maintenant de fermer les yeux sur des individus qui polluent au fil des jours cette zone, fréquentée à longueur de journée par des milliers d’usagers et c’est du devoir des habitants de préserver la propreté des lieux, dans l’intérêt de tout le monde”, ont tenu à témoigner des habitants. Pour beaucoup, la  pollution dans cette partie de la commune d’Oued El-Aneb, située aux portes de la Coquette, a fini par empoisonner la vie de nombreux habitants et des passants. Ainsi, le nouveau mal de la cité des rives de la Seybouse s’appelle désormais, la R.N 44 où sont déversées des quantités de déchets toxiques, lesquelles ont transformé les lieux en un véritable dépotoir de nuisance mortelle. La sonnette d’alarme est tirée.

lestrepublicain.com - 11 février 2014 - B. Salah-Eddine