Dans un communiqué publié le 14 février 2014, l’UNPEF maintient son ordre de grève ouverte jusqu’à ce que le ministère de l’Education nationale trouve des solutions à leurs revendications comprenant 14 points dans leur communiqué du 12 février puis à celui du 14 comprenant, quant à lui, 7 points, dans lequel il dénonce l’incompréhension totale du ministère et ses retraits à deux reprises des réunions de conciliation tenues après l’intervention du 1er ministre qui avait demandé l’ouverture d’un dialogue entre les deux parties. Pour le moment, les élèves sont pénalisés et voient leur année scolaire blanchir de jour en jour. Pour les anciens de l’éducation nationale, partis en retraite, ils regrettent que le fait qu’ils sont totalement oubliés par ceux qui les ont remplacés dans les salles de classes. Ces « vieux » qui avaient relevé le défi après le départ des colonisateurs en sacrifiant leur jeunesse et leurs études pour prendre la relève. Justement nos enseignants actuels sont le produit de cette première école algérienne. Partis en retraite avec une minable indemnité de 12.000 DA, ils auraient aimé que leurs cas soient cités dans ces revendications. Actuellement si ce n’était leur dignité, ils iraient demander l’aumône pour survivre. Pour revenir aux demandes de l’UNPEF, elles consistent d’abord en la régularisation des situations des professeurs et des enseignants du primaire qui ont achevé leurs formations après le 3 juin 2012 ainsi que l’octroi de la prime PTLT pour les professeurs de technique. L’augmentation des points indiciaires pour tous les corps de l’enseignement, la possibilité pour le personnel des économats et intendances de bénéficier de la prime pédagogique, le cumul des années de service dans le primaire aux professeurs qui ont été promus dans les lycées et collèges, la prime d’expérience professionnelle aux adjoints d’éducation, la nécessité d’annuler la loi 87 bis, arrêter un agenda dans le but de réviser les statuts et de promouvoir les conseillers en alimentation scolaire, de l’orientation scolaire et de l’enseignement professionnel…
lestrepublicain.com - 17 février 2014 - Ahmed Chabi
Les Commentaires
nous irons très loin avec l'enseignement en Algérie, et 20 après l'histoire écrira quelque chose sur cette situation et ce que ont sème il sera récolté
Je suis témoin d’une situation alarmante concernant les cours organisées par les enseignants véreux . Mon frère m’a demandé de l’accompagner à Béni Hafer pour chercher sa fille qui suit des cours de maths . Les cours sont organisés dans un garage en dessous d’un immeuble situé sur la route qui mène à Seraidi. Qu’elle fut ma surprise de voir que dans ce garage plus de 70 jeunes des deux sexe entassés jusqu’au niveau de seuil de la porte. Les chaises étaient collées les unes au autres. L’air dans cet endroit était à peine respirable par manque d’aération dans le local.. Le manque d’hygiène peut être à l’origine d’un dégât sanitaire insoupçonnable. Cette espace est occupé tout les soirs par ces cours de rattrapages . je ne sais pas en fait si des cours sont proposés aussi pendant la journée. Je ne me suis pas informer sur la question. Par contre , ce que je sais c’est que ces cours rapportent 10000 Da par mois et par élève pour 4heures par semaine. Je vous laisse faire le compte pour le mois (70 élèves fois 10000 Da). Alors , quand un créneau rapporte presque 10 fois plus que son salaire pour quoi se gêner de faire la grève. Les enfants de parents modestes seront pénaliser parce que personne ne peut les aider à combler leur retard et les enseignants poussent ces derniers à s’endetter pour le retard leurs progénitures.