Assis sur les bancs, ou la plupart du temps debout pendant une, voire deux heures à attendre que le médecin vienne pour assurer sa consultation, les malades vivent très mal le manque de ponctualité dont font preuve presque tous les praticiens aussi bien au niveau des hopitaux que dans les cabinets et cliniques privées. "Personne ne leur impose un horaire précis, et ils oublient que les personnes qui viennent ici sont malades et souffrent" a déclaré une future maman qui a attendu dès huit heures, heure du rendez-vous supposé, jusqu'à dix heures, pour voir enfin arriver le médecin." Aujourd'hui, nous avons de la chance ! La plupart du temps, il faut attendre qu'il termine ses opérations pour qu'il vienne enfin en consultation, alors que nous avons des rendez-vous depuis huit heures. Quand enfn il finit vers midi, voire treize heures, il nous faut attendre encore notre tour, ce qui fait en tout près de six à sept heures d'attente." Rappelons le cas de cette gynécologue qui fait "poireauter" ses patientes dans les escaliers d'un immeuble obscur (la plupart des femmes enceintes) avant que la secrétaire n'arrive enfin vers neuf heures et recopie les noms des malades à partir de la liste laissée collée…à la porte du cabinet. Ainsi toutes celles qui veulent passer les premières doivent arriver très tôt. Une rude épreuve quand, souvent, après plusieurs heures d'attente, on annonce aux patientes à bout de forces, que "le médecin ne viendra pas, car il a des opérations aujourd'hui". "C'est un manque de respect envers les malades, leur souffrance n'est pas prise en considération par beaucoup de médecins qui font de leur métier un véritable commerce, sans plus." nous a déclaré l'époux d'une malade venu à six heures du matin avec sa femme. Pour beaucoup, alors que le prix des consultations ne cesse d'augmenter, la qualité de la prise en charge régresse de plus en plus. "Notre espoir est dans la jeunesse, les jeunes médecins qui sont en train de prendre la relève petit à petit, et qui sont pétris de principes.C'est un plaisir de les voir pleins d'attention pour les malades, malgré leur manque d'expérience" .
lestrepublicain.com - 19 février 2014 - F.H
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