Annaba: CHIENS ERRANTS, SANGLIERS, CHACALS…- Un tableau de chasse impressionnant

Le tableau de chasse de 4 battues, depuis le début de ce mois, a de quoi impressionner, d’autant que cela s’est passé à l’intérieur du tissu urbain et relève d’un danger latent guettant la population de quartiers entiers qu’on ne pouvait ignorer plus longtemps. En effet, chasseurs de la fédération, éléments de la PUPE, gendarmes et agents de la commune, ont pu abattre 213 chiens errants rendus à l’état sauvage, 77 sangliers et un chacal. Et, il est encore prévu 4 autres battues, par rapport aux munitions disponibles, ce qui permettra de réduire grandement sinon d’éradiquer pour un temps le danger que ces bêtes fauves font peser sur plusieurs cités de la commune. Les cités des secteurs communaux  2 et 3 surtout de par leur proximité avec les espaces boisés à l’ouest de la commune étaient parmi les plus touchées par la prolifération de ces  bêtes errantes et sauvages. Les restrictions sur la chasse en général, armes et munitions et plus encore les restrictions sur les dotations en munitions des communes, ont conduit à cette prolifération, tout comme les entassements d’ordures ménagères et le défaut d’un chenil communal. Cela avait conduit aussi à une recrudescence de morsures par chiens, dans certains cas très graves  surtout visant des enfants qui ne pouvaient se défendre et une augmentation des dépenses publiques liées au traitement antirabique. L’effet comme on le constate peut être considérable autant pour la population que pour les pouvoirs publics quand la cause n’est pas traitée à temps et cela vaut aussi pour les dégâts sur l’environnement, notamment avec le bétail errant qui constitue lui aussi un phénomène préoccupant pour le tissu urbain. On se demande quel gout peut avoir le lait ou la viande de ce bétail qui se nourrit dans les poubelles ? Une procédure d’éradication de ce bétail et des étables de fortune est en cours, ce qui redonnera sûrement leur cachet d’ensembles résidentiels aux cités, devenues des pacages par la force des choses et l’indifférence des responsables en charge de l’environnement.

 lestrepublicain.com - 20 février 2014 - Ammar Nadir