Le consul général de France à Annaba serait partant, si l’on croit certaines informations qui restent à confirmer. Contacté, Mr Sameh Safety se refuse à tout commentaire. Serait-il sur le départ ? Un départ qui surprendrait plus d’un, d’autant plus qu’il jouit d’une excellente réputation, tant du côté des ressortissants français que du côté de nos compatriotes. Mais, depuis la rumeur fait jaser et beaucoup de ‘’précisions’’ restent au conditionnel. Nombre de ressortissants français, croisés hier à l’occasion d’une rencontre avec Pouria Amirshahi, député de la 9ème circonscription des Français de l’étranger, ont été très surpris par ce qui s’apparente à un règlement de comptes, selon eux. Beaucoup de ressortissants français attendent une réaction officielle de la part de Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, lequel semble-t-il, est beaucoup plus pris par les événements qui se déroulent actuellement en Ukraine. De fil en aiguille, il est évident que le consul général de France dérange… Son action ne s’est pas limitée uniquement à l’amélioration des conditions d’accueil des demandeurs de visa. Beaucoup de choses ont changé depuis son installation à la tête du consulat général de France à Annaba en octobre 2012. Autorités locales, opérateurs économiques et demandeurs de visa ont pu le constater et sont unanimes. Il a sillonné tout l’Est algérien, s’est entretenu avec les responsables des différentes chambres de commerce et d’industrie sur les modalités de développement des échanges économiques et commerciaux entre les deux rives de la Méditerranée, ce qui a donné lieu à de nombreux échanges entre les Chambres du commerce et de l’industrie de la région nord-est et des villes jumelées comme Annaba à Saint-Étienne et Constantine à Grenoble, pour ne citer que ces deux exemples. Il a organisé aussi des rencontres avec différents corps de métiers tels l’ordre des médecins et les avocats. Il a par ailleurs déployé des efforts considérables pour un plus grand rapprochement entre les deux pays notamment dans le domaine de la coopération scientifique à travers la multiplication des échanges inter-universités et des activités culturelles par le biais des instituts français de Annaba et de Constantine. Convaincu par la mission qui lui a été confiée par le Quai d’Orsay, il a toujours réitéré la volonté de son gouvernement de favoriser davantage le rapprochement et la coopération, sur tous les plans avec l’Algérie. Reste que l’information sur son départ est à prendre avec des pincettes jusqu’à preuve du contraire.
lestrepublicain.com - 22 février 2014
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