L’action menée jeudi matin, par les vendeurs et locataires du supermarché de l’Allée du 17 octobre, une infrastructure des ex-Galeries algériennes, était une attaque en règle de l’Hôtel de ville à laquelle ils avaient été incités, en apprenant que la gérante sous le coup d’un jugement exécutoire d’expulsion, se serait entendue avec le maire pour continuer à louer ces locaux.
Une fausse allégation alors qu’au moment même, le maire et le directeur des domaines étaient en réunion pour trouver une solution à ce problème, notamment pour l’exécution du jugement d’expulsion.D’autant plus que suivant les instructions du Chef du gouvernement, la direction des Domaines avait procédé au transfert de propriété au bénéfice de la commune le 12 février passé, comme il y a un mois de cela pour l’infrastructure des ex-Galeries, sises sur le Cours de la Révolution. La gérante qui fait l’objet de cette expulsion avait épuisé tous les recours et avait même essuyé un refus de la part du Chef du gouvernement, à sa demande d’une concession, partant du principe et des textes de loi, relatifs à ces infrastructures des ex Galeries qui ne peuvent être ni cédées ni louées.
Pourtant une partie des vendeurs avaient continué à payer la location à la gérante alors qu’une autre partie refusait. Ces derniers avaient été empêchés d’accéder à leurs stands jeudi et informés d’une prétendue entente avec le maire, se sont rués sur l’Hôtel de ville, l’ont envahi, sont arrivés jusqu’au bureau du maire qu’ils allaient défoncer, outre les insultes, grossièretés et menace qu’ils proféraient. Les quelques agents de sécurité de la commune ne pouvaient en aucun cas s’opposer à ce déferlement, inacceptable et incompréhensible, visant le premier responsable de la commune ainsi que les membres du conseil et même les agents, dans une absence totale de mesures sécuritaires à même de protéger l’infrastructure et ses occupants.
Finalement, mis au courant que la seule mesure entamée relevait de l’exécution du jugement rendu d’expulsion et qu’il n’y avait aucune entente occulte entre le maire et qui que ce soit, les émeutiers qui s’étaient rassemblés face à l’Hôtel de ville, s’étaient répandus en excuses pour leur action qui n’avait aucun motif sinon celui d’y avoir été incités. Enfin, la commune entend récupérer son bien maintenant en recourant à la justice et surtout en faisant exécuter le jugement définitif et exécutoire d’expulsion.
lestrepublicain.com - 01 mars 2014 - Ammar Nadir
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