Pour le second jeudi consécutif, la voie à grande circulation, la R.N, 44, reliant Annaba à Berrahal a été de nouveau fermée à la circulation dès la matinée. Justement à hauteur d’Oued-Nil, la route était coupée dans les 2 sens, un barrage y a été dressé par des jeunes et moins jeunes. Des pneus brûlés, des troncs d’arbres, de gros blocs de pierre et divers objets bloquaient l’autoroute et empêchaient toute circulation. Des centaines de véhicules, des bus, des camions, des taxis étaient restés bloqués pendant des heures.
Selon des usagers, cette manifestation aurait été dirigée par une horde de brigands, qui a bloqué la voie, durant pratiquement toute la journée. Ce qui a engendré, indiquent-ils, un énorme embouteillage qui au fil du temps, s'est transformé en une situation de psychose et de terreur en raison du comportement néfaste des énergumènes. Faisant l'effet boule de neige, les jeunes des autres localités situées aux abords de cet axe routier, ont à leur tour investi les routes et chemins. Ainsi et selon toujours la même source, avant l’arrivée des gendarmes, la RN était complètement bloquée aux usagers et de nombreux automobilistes ont été rackettés, sur ce tronçon. Les auteurs avant de passer à l’acte, ils ont barricadé toutes les issues afin d’empêcher toute tentative de fuite des automobilistes qui ont été totalement piégés, car ne pouvant, ni avancer, ni encore moins faire demi-tour. Ainsi, plusieurs personnes, ont été dépouillées, sous la menace des armes blanches, de téléphones portables, bijoux et argent. Même ceux qui ont trouvé une issue en empruntant des pistes ou des chemins n’ont pas échappé à cette sentence.
En effet, ils ont été accueillis par des malfrats, scindés en meutes et armés de bâtons et barres de fer qui s’attaquaient à tout ce qui bouge. Même les voitures à bord desquelles se trouvaient des familles n’ont pas été épargnées par les éléments de la horde sauvage. Aujourd’hui, la situation à Annaba est qualifiée de très grave. L’implication des citoyens est primordiale en ce moment plus que jamais pour venir afin d’assurer la sécurité des citoyens. Le risque d’une pagaille certaine est de mise. La sonnette d’alarme est tirée...
lestrepublicain.com - 01 mars 2014 - B. Salah-Eddine
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