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Annaba: ENTREPRISES COTÉES EN BOURSE - Quels avantages ?

Publié le 11/03/2014
Le financement via la bourse, avantages et opportunités, tel est le thème débattu hier lors du séminaire organisé à l’initiative de la Bourse d’Alger en partenariat  avec la CCI Seybouse. La rencontre placée sous le haut patronage du wali aura été opportune pour vulgariser l’organisation de la Bourse d’ Alger  et les différents avantages que procure aux entreprises leur intégration. Intervenant en ouverture, le wali de la wilaya a lancé un message significatif à l’endroit des managers d’entreprises en les  invitant à s’impliquer pour transformer l’économie nationale  mono-rentière en une économie diversifiée  productrice de richesses et génératrice d’emplois. Tout en relevant que le développement  national a besoin de toutes les potentialités nationales, le wali fait le constat avéré qui veut qu’ « au niveau des PME, la tendance haussière en termes de chiffres d’affaires ne motive pas pour autant les chefs d’entreprises à intégrer la Bourse.
C’est dans le même sillage que le même intervenant qui a tenu à rappeler la volonté de l’Etat de promouvoir les PME a exhorté les managers à aller vers  des entreprises qui ont pignon sur rue et  à même de jouer pleinement leur rôle dans l’économie et dans la société. Il a déploré le fait que la région Est reste à la traine alors qu’elle a les moyens pour s’affirmer à l’image des wilayas de Sétif et de Bordj Bou-Arréridj. Un débat de haute facture  s’est instauré après les intéressantes  communications de vulgarisation  données par de jeunes cadres de la Bourse d’Alger. La Bourse d’Alger qui a une vingtaine d’années d’existence reste en panne pour reprendre  les termes de l’économiste Benosmane qui explique que la bourse est plutôt un processus dynamique accompagné par les banques. A la bourse d’Alger  qui intervient en institution complémentaire du financement classique, seules 6 entreprises sont actuellement cotées avec quelque 14 milliards de DA, ce qui place l’Algérie loin derrière les pays voisins et africains qui ont déjà une longueur d’avance.
C’est  ce qui a  motive les interrogations de Rachid Ghimouz, président de la CDCI Seybouse et Mohamed Saïdi, PDG de BIG informatique entre autres intervenants  sur «  cette désertion » collective des entreprises. Pourquoi ne va –t-on pas en bourse, se sont- ils demandés à l’unanimité ? Pourtant les motivations qui poussent les entreprises à enter en bourse sont légion. Parmi celles listées par les cadres de cette institution, il y a, au-delà des raisons économiques, la bourse étant  un moyen de financement pour développer la production et la productivité, l’impact publicitaire généré par l’introduction en bourse  et autres avantages fiscaux notamment en faveur des PME. En dépit du fait que les indicateurs  macroéconomiques ont évolué d’une manière positive et le fait que l’Algérie constitue le 2ème gros détenteur de réserves de changes , le chômage persiste et le commerce extérieur est marqué par une très forte dépendance des produits de large consommation. L’entrée en bourse des sociétés d’élite qui ont un rôle à jouer pour booster l’économie nationale permettra d’inverser la tendance.  C’est du moins le message transmis lors  des rencontres avec les opérateurs d’Oran, de Sétif et  de Annaba  programmées par la Bourse d’Alger.      

lestrepublicain.com - 11 mars 2014 - Saïd Lamari
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