Plus que partout ailleurs à travers Annaba, la rue Sayoud Achour qui mène depuis le rond-point de la wilaya au consulat et débouche boulevard du 1er Novembre, est le théâtre d’une infraction très grave mais …tolérée.
Il s’agit du stationnement sur les trottoirs qui oblige les citoyens, à leurs risques et péril, à emprunter la chaussée étroite et à le disputer aux véhicules tout en risquant l’accident corporel.
On pouvait comprendre, même si cela est incompatible avec le code de la route que des personnes venant pour leurs affaires au consulat de France, stationnaient comme elles pouvaient en l’absence d’un véritable parking; mais l’aménagement d’une infrastructure spécifique aux demandeurs de visa à Gassiot a réduit ces stationnements qui persistent tout au long de la rue sans que quiconque n’y trouve à redire.
Hier c’était tout un bus qui était garé là, profitant de l’indifférence générale vis-à-vis des vies humaines qui semblent ainsi, à Annaba, valoir moins qu’un espace de stationnement. Il faut dire aussi que les conducteurs n’ont pas encore appris, dans leur majorité, à se garer là où c’est permis et de vaquer ensuite à leurs affaires dans le centre ville. Non, chacun, pour faire cent mètres seulement se croit obligé de prendre son véhicule et de stationner n’importe où et n’importe comment, le temps de régler son affaire personnelle et tant pis pour les piétons.
Sans une application stricte de la loi, ce phénomène ne va pas se régler tout seul et la rue Sayoud n’est qu’un exemple parmi des dizaines d’autres y compris en plein centre ville. Et la sécurité des personnes ?
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