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Annaba: “LEGHZALA” : DIANE LA CHASSERESSE - Sa biche amputée de sa seconde patte

Publié le 23/04/2014
La statue Diane la chasseresse ou « Leghzala » reposant sur un piédestal en granit et symbolisant le quartier la Colonne est située entre les avenues Colonel Amirouche ex-Célestin Bourgoing et Benamiour ex-Garibaldi. Cette célèbre statue en a vu des vertes et des pas mûres tout au long de sa péripétie depuis son installation au niveau de cet endroit devenu mythique pour de nombreux citoyens. Elle a subi d’importantes dégradations et d’actes de vandalisme tels que la disparition des deux pattes de la biche qu’elle tient par les cornes. La dernière est date est son badigeonnage aux couleurs nationales par un repris de justice qui a juré de la peindre une fois libéré. Cependant, il aura fallu qu’un artisan-ferronnier au nom de Yazid Hadj-Messaoud pour la rendre belle comme avant. Grâce à son savoir-faire, il a procédé d’abord à l’évacuation des impuretés qui ont donné une mauvaise image à cette statue symbolisant la déesse mythologie romaine et ensuite par la restitution d’une de ces pattes. « Aimant l’art, je ne voulais pas que Diane, combien elle nous est chère, soit dans un piteux état et que sa biche soit estropiée », nous dira cet artisan-ferronnier. Depuis, Diane la chasseresse communément appelée « Leghzala », en l’absence des autorités culturelles de la prendre en charge, continue de subir, au vu et au su de tout le monde, des dégradations perpétrées, de jour comme de nuit, par des énergumènes sans foi ni loi. Cette copie que nous détenons, dont l’original se trouve au musée du Louvre à Paris est une reconnaissance par ceux qui nous l’ont confiée pour la préserver et inculquer les vertus de cette déesse à nos générations futures, telles que la beauté, la chasteté, la force, la puissance et l’intelligence. Par ailleurs, cet artisan connu sur la place annabie s’est montré disposé à effectuer des recherches à l’effet de trouver la seconde patte de la biche, ou le cas échéant, lui confectionner une autre. « C’est une question de temps ni plus ni moins, je vais lui dénicher sa seconde patte pour qu’elle soit une vraie ‘Ghzala’ », nous dira encore Yazid Hadj Messaoud. Enfin, et pour rappel, la statue Diane la chasseresse était implantée vers la fin du XIXe siècle au niveau de la place Alexis Lambert avant d’être transférée vers le quartier la Colonne Randon.       

L'Est republicain  - 23 avril 2014 -  Nejmedine Zéroug
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