C’est du moins ce que prévoit le directeur à la Jeunesse et les Sports M. Brahim Yousfi, d’après ses déclarations faites hier au siège de la DJS, « si la dernière enveloppe budgétaire demandée pour la réalisation des deux derniers lots était versée cette année. » Une rallonge de 57 milliards de centimes, prévue pour la dernière étape d’une stratégie adoptée par les responsables de ce secteur depuis 2010, afin de rendre enfin possible la réhabilitation de ce centre destiné au regroupement de l’élite sportive nationale et nécessitant, selon la dernière étude, une somme globale de 193 milliards. Cette stratégie consiste en le lancement des travaux sur les lots contenus dans le cahier de charges au fur et à mesure de la réception des enveloppes budgétaires consenties par le ministère des Finances, (via la wilaya de Annaba), sans attendre le reliquat. Aujourd’hui, il ne reste plus que les deux derniers lots à lancer, au niveau des aménagements extérieurs sur 6 ha (VRD et dispositif de sécurité) et l’acquisition des équipements. Jusqu’à présent, deux lots sont en phase de finition, à savoir la réfection de la salle omnisports et la piscine, tandis que pour les 4 autres, les terrains extérieurs et la piste d’athlétisme, le bloc hébergement, le réfectoire, l’auditorium et la salle pédagogique, les travaux sont menés depuis quatre mois. Pour en arriver là, il aura fallu « beaucoup batailler » et épuiser tous les recours possibles en vue de l’obtention des rallonges financières nécessaires, « car il ne s’agit pas d’un centre sportif de proximité ». Un véritable parcours du combattant exécuté par les différents responsables de la DJS, après la réception de l’enveloppe initiale de 36 milliards, qui s’était vite avérée insuffisante pour tous les travaux à réaliser dans le but de réhabiliter ce centre sportif destiné aux athlètes de haut niveau. Il aura fallu réévaluer les estimations initiales portant, selon la première étude effectuée, sur la totalité du coût de cette opération « clé en mains » à 228 milliards, jugées excessives par le ministère concerné. Une nouvelle estimation revue à la baisse « sans conséquences sur la qualité des travaux » a donc été établie, et qui s’est soldée par le versement d’une rallonge de 100 milliards. Ajoutons que, pas moins de 6 entreprises locales avec 140 travailleurs sont à pied d’œuvre sur ce chantier affecté officiellement à la DJS en 2010 « à l’état de ruines » comme devait le décrire M. Yousfi, qui devait parler des contraintes rencontrées pour mener à bien ce projet, dont le plus important est le transport des matières premières obligatoirement effectué à l’aide de camionnettes sur la route sinueuse de Séraidi, sans parler des intempéries et de la pénurie de ciment. Mais selon notre interlocuteur, le projet du CREPS aujourd’hui est à son dernier tournant.
Farida H.
Les Commentaires