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Annaba: JARDIN PUBLIC EL HOURIA - A quand la récupération de ses espaces ?

Publié le 21/05/2014
Dans une de nos précédentes éditions, nous avons évoqué la réouverture du jardin public El Houria, ex-square Randon situé dans le quartier la Colonne, dont les travaux d’aménagement, à la grande surprise du public, n’ont pas encore été achevés. En effet, la partie nord-est et celle du sud de ce jardin où des arbres ont été élagués, sont restées depuis belle lurette abandonnées et recouvertes d’herbes sauvages qui prolifèrent.  Ainsi, tout le monde aura remarqué que cet espace verdoyant auquel sont annexés deux  terrains de football en tuf, dont un de réplique, est devenu à la fois fréquentable et visitable mais ne peut plus contenir le nombre impressionnant des visiteurs qui sont généralement accompagnés de leurs enfants qui y trouvent repos, détente et loisirs. « Pour votre gouverne, ce square Randon réputé pour sa flore, ses variétés d’arbres et son grand espace s’est rétrécie du jour au lendemain comme une peau de chagrin. Car plus d’un tiers de sa superficie a été cédé alors que ce jardin public qui est un bien communal appartenant de facto au public, est inaliénable !», s’est exclamé un ancien avocat connu sur la place. Tout comme les infrastructures datant de l’époque coloniale, telles que les galeries, Monoprix, marché « Francis », stade municipal, jardin public « El Edough » ex- Jean Coggia, qui ont été conçues selon le nombre de quelque 160 000 habitants que comptait la ville des Jujubes, le square Randon devra faire, lui aussi, l’objet d’une extension en récupérant les espaces qui lui ont été « spoliés » pour qu’il puisse contenir tout ce beau monde qui y défile depuis son ouverture jusqu’à sa fermeture et aménager les terrains de football avec la pose de tartans pour encourager les jeunes et prospecter les talents. «Aujourd’hui, la population annabie a quintuplé. C’est pourquoi l’extension du jardin El Houria est souhaitable à plus d’un titre pour permettre aux visiteurs de se promener aisément et à leur progéniture de jouer sans difficulté aucune», a encore ajouté cet homme de loi. Par ailleurs, le joyau stade vélodrome « Chabou Abdelkader » devra connaitre, lui aussi, une extension qui répondra aux normes internationales à l’image du stade vélodrome de Marseille.

lestrepublicain-21 mai 2014 -Nejmedine Zéroug

JARDIN PUBLIC EL HOURIA

A quand la récupération de ses espaces ?

Mercredi, 21 mai 2014 00:00
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Dans une de nos précédentes éditions, nous avons évoqué la réouverture du jardin public El Houria, ex-square Randon situé dans le quartier la Colonne, dont les travaux d’aménagement, à la grande surprise du public, n’ont pas encore été achevés. En effet, la partie nord-est et celle du sud de ce jardin où des arbres ont été élagués, sont restées depuis belle lurette abandonnées et recouvertes d’herbes sauvages qui prolifèrent.  Ainsi, tout le monde aura remarqué que cet espace verdoyant auquel sont annexés deux  terrains de football en tuf, dont un de réplique, est devenu à la fois fréquentable et visitable mais ne peut plus contenir le nombre impressionnant des visiteurs qui sont généralement accompagnés de leurs enfants qui y trouvent repos, détente et loisirs. « Pour votre gouverne, ce square Randon réputé pour sa flore, ses variétés d’arbres et son grand espace s’est rétrécie du jour au lendemain comme une peau de chagrin. Car plus d’un tiers de sa superficie a été cédé alors que ce jardin public qui est un bien communal appartenant de facto au public, est inaliénable !», s’est exclamé un ancien avocat connu sur la place. Tout comme les infrastructures datant de l’époque coloniale, telles que les galeries, Monoprix, marché « Francis », stade municipal, jardin public « El Edough » ex- Jean Coggia, qui ont été conçues selon le nombre de quelque 160 000 habitants que comptait la ville des Jujubes, le square Randon devra faire, lui aussi, l’objet d’une extension en récupérant les espaces qui lui ont été « spoliés » pour qu’il puisse contenir tout ce beau monde qui y défile depuis son ouverture jusqu’à sa fermeture et aménager les terrains de football avec la pose de tartans pour encourager les jeunes et prospecter les talents. «Aujourd’hui, la population annabie a quintuplé. C’est pourquoi l’extension du jardin El Houria est souhaitable à plus d’un titre pour permettre aux visiteurs de se promener aisément et à leur progéniture de jouer sans difficulté aucune», a encore ajouté cet homme de loi. Par ailleurs, le joyau stade vélodrome « Chabou Abdelkader » devra connaitre, lui aussi, une extension qui répondra aux normes internationales à l’image du stade vélodrome de Marseille. 

Nejmedine Zéroug 

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Pourquoi rester toujours cramponner à quelque chose d'ancien qui n'est plus adaptable aux conditions d'aujourd'hui? S'acharner à tout prix à remodeler le vieux, c'est certes une bonne chose pour le conserver, mais ce n'est que du bricollage, du rapiécage qui ne resout le problème que temporairement. Au lieu de carrément créer d'autres nouveaux jardins publics approppriés aux besoins de la ville qui n'est plus celle du début du siècle dernier. Je suis d'accord, il n'y a plus d'espace libre au centre ville, mais il faut déjà prévoir d'en trouver à la périphérie qui sera dans 10, 15 ou 20 ans occupée par l'extension de la cité. C'est là où se trouverons nos futurs jardins publics avec toutes les commodités et autres agréments des vrais espaces de détente.
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