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Annaba: RAS-EL-HAMRA - Quelle vocation ?

Publié le 08/06/2014
A la veille de l’ouverture de la saison estivale, le site touristique de la zone côtière de Ras-El-Hamra, à quelques kilomètres au Nord-Ouest du chef-lieu de la commune de Annaba, semble être détourné de sa vocation première et qui plus est dénaturée pour sombrer peu à peu dans une délitescence aux énormes conséquences, se répercutant sur l’ensemble de la société annabie. Pour beaucoup, ce site n’est plus un espace de détente, encore moins un lieu où l’on recherche le calme et la quiétude pour échapper au stress de la vie quotidienne. Approchées à ce sujet, de nombreuses familles qui fréquentaient assidûment ce cadre de loisir et de relaxe, se sont vues contraintes de faire contre mauvaise fortune bon cœur et fuir l’endroit, car il n’offre plus ce à quoi il est destiné.  L’impression du laisser-aller et de l’insécurité se dégage dès que le visiteur accède à ce site car se trouvant dans un état hideux et désolant à la fois, avec des tas d’ordures jetées un peu partout, notamment les bouteilles de boissons alcoolisées. Le cadre agréable du site, mariant la montagne à la mer, situé au piémont des monts de l’Edough, a perdu de son éclat du fait du laisser-aller et laisser-faire et de l’attitude de fuite des responsabilités. Même les pêcheurs à la ligne ont fui les lieux car, témoignent-ils, sous chaque rocher vous guette une surprise. Ils dénoncent et s’interrogent sur le laisser-aller. La sonnette d’alarme est donc tirée pour sauver ce site, car sa protection et sa revalorisation demandent aujourd’hui plus que jamais l’intervention des pouvoirs publics…

lestrepublicain - 08 Juin 2014 - B. Salah-Eddine
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Les Commentaires

Ce lieu est surtout dégradé par ces marchands de thé et de café avec leur camionnette. Ils sont les premiers à provoquer une énorme pollution de pots en plastiques qui jonchent tout le sol, tapissent la pente du précipice qui descend vers la mer, sans compter ce qui est dissimulé sous les eaux. Quand il y a du vent, alors là c'est tout le piton rocheux qui est parsemé de tâches blanches et de papiers. Si on veut arrêter ce massacre, c'est par là d'abord qu'il faut commencer: c'est-à- dire supprimer au plus vite ce commerce qui nuit considérablement à l'environnement et qui enlaidit également le lieu devenu totalement désagréable à la vue.
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