Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba: L’Etat marque sa présence
Zone Membre
Publicités

Annaba: L’Etat marque sa présence

Publié le 16/06/2014
Plus que pour toute autre opération du genre, l’Etat aura marqué sa présence lors du recasement hier, de 380 familles habitant des constructions précaires à Sidi Harb. En effet, les importantes forces de police renforcées par la présence de gendarmes, était un message clair à tous ceux qui, prenant exemple d’opérations similaires passées, auraient voulu créer des troubles afin d’empêcher la démolition de l’une ou l’autre habitation qui étaient démolies sitôt évacuées par leurs occupants. Cette présence dissuasive a permis à la commune, la daïra ainsi que l’OPGI d’entamer l’opération très vite, sans palabres ni discussions hors de propos et de commencer très vite à expédier les bénéficiaires et leurs effets vers le site des 400 logements de Sidi Amar où, attendus par le chef de daïra d’El-Hadjar, le maire ainsi que le directeur et responsables de l’OPGI, ils occupaient aussitôt le logement qui leur était assigné. A Sidi Harb, la commune d’Annaba était le maître d’œuvre de l’opération avec un poste de coordination installé dans l’entrée de l’Institut de Formation Professionnelle. Les bénéficiaires sitôt leur effets embarqués dans les camions réquisitionnés pour cette opération et leur habitation précaire démolie, étaient dirigés vers le PC, où il remettait leur quitus à un agent de l’OPGI accompagné du délégué du secteur communal 3 qui leur délivraient un P.V, après enregistrement, leur permettant de se rendre vers le site de relogement pour enfin prendre possession du logement qui leur était assigné. « D’habitude, ces opérations grincent un peu au départ mais aujourd’hui tout est huilé », a souligné le chef de daïra d’Annaba par intérim. Et pour cause, après une réunion de coordination ayant eu lieu à l’Hôtel de ville la semaine passée et où même le wali s’était rendu pour insister sur les mesures à prendre, l’opération ne pouvait qu’être huilée. A cet effet, la commune avait mobilisé près de 250 agents, la principale difficulté étant l’impossibilité d’accès à tout engin, la démolition s’effectuait à la main, une armada de camions, du matériel de chantier et de quoi sustenter les participants, nourriture, eau café, etc, sans oublier bien sûr la présence de la protection civile en couverture. Présidé par le maire, l’encadrement relevait des membres du Conseil communal, membres de l’Exécutif, délégués de secteur, présidents de commissions et même simples membres du conseil. « Hebet al daoula ferrekaïz », disait feu Boumédienne, et on pouvait le constater hier à Sidi Harb avec une opération de recasement très délicate du fait de l’implantation anarchique des constructions précaire mais surtout du fait d’une « tolérance » incongrue, lors d’opérations similaires,  vis-à-vis de troubles alimentés par des exigences illégitimes. Hier on pouvait constater la présence de l’Etat, fort des représentants de ses institutions prêts à toutes les éventualités et surtout prêts à réprimer avec rigueur tout dépassement.

 lestrepublicain - 16 Juin 2014 - Ammar Nadir
« Actualité précédente
Annaba: AFFAIRE DU JEUNE BLESSÉ PAR BALLE À LA CITÉ RYM - L’arme identifiée
Actualité suivante »
Annaba: AADL - Les souscripteurs 2001-2002 haussent le ton

Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires